mercredi 16 août 2017

Une personne à découvrir

Talking as Fast as I Can


Auteur : Lauren Graham
Editions : Ballantine Books
Prix : 19.81€

Comme beaucoup, j'ai découvert Lauren Graham en tant que Lorelai Gilmore dans la série TV Gilmore Girls.
Après son roman "Un beau jour peut-être", paru en 2013, elle se met à écrire sa biographie "Talking as Fast as I Can" qui fut publié en novembre 2016.


Résumé

Elle parle ici de son enfance, de ses débuts en tant qu'actrice et de la manière dont elle est tombée amoureuse du cinéma. Avec beaucoup d'humour et de naturel, Lauren Graham nous décrit l'envers du décor du monde du cinéma, son expérience et ses ressentis sur ses propres tournages, et nous livre également quelques pages du journal de bord qu'elle a tenu pendant le tournage du revival de Gilmore Girls.


Mon avis


Vie personnelle
Lauren Graham est une très belle et courageuse personne qui s'est forgé toute seule, car, faute de connaître quelqu'un dans le milieu du cinéma, elle a galéré financièrement comme n'importe qui, collectionné les emplois plus ou moins pourris jusqu'à en avoir plusieurs en même temps tout en étudiant le théâtre. 
Elle n'a jamais perdu la foi et a toujours cherché à devenir meilleure jusqu'au jour où sa carrière d'actrice a enfin démarré. 


Découverte du monde du cinéma
J'ai trouvé cette biographie très intéressante car je ne me rendais pas compte de la dose de travail qu'il y avait derrière une carrière d'acteur. J'avais tendance à ne voir que le côté "star sous les projecteurs, beau salaire, belle vie" alors que, sans vouloir plaindre les acteurs car ils ont quand même un très beau métier par rapport à d'autres, le lancement d'une carrière signifie aussi des années de travail, de combat et de galères.

Elle nous donne sa vision du monde du cinéma de l'intérieur, notamment la pression mise sur les actrices pour qu'elles ne prennent pas de poid, les soit disant régimes miracle, et la réalité d'Hollywood où les actrices de plus de 50 ans commencent à voir la fin de leur carrières se dessiner car, évidemment, c'est toujours mieux une jeune femme mince et jolie.



Les coulisses
Lauren Graham donne aussi des petites anecdotes et la façon dont elle a vécu ses tournages, en particulier pour Gilmore Girls et Parenthood. Pour les fans de ces séries, ce n'est que du plaisir de savoir comment ce sont passées ces années de tournage, apprendre des petits trucs sur l'équipe, les secrets de tournage...

Et puis enfin, le "journal de bord" qu'elle a tenu pendant le tournage du Revival de Gilmore Girls, qui, pour les inconditionnels de la saga, vaut de l'or !



Niveau d'anglais
J'ai trouvé ce livre facile à lire, étant donné que c'est du vocabulaire courant, sans effets de style ou complications. 
J'ai du chercher quelques mots et explications en rapport avec le cinéma mais à part ça aucun problème. Je ne le conseille pas forcément pour une première lecture mais c'est assez accessible quand on est plus à l'aise avec la lecture en VO anglais.


Bref

Talking as Fast as I Can est une autobiographie pas du tout barbante : il y beaucoup d'humour, une écriture fluide et naturelle à l'image de Lauren Graham, une femme sans chichi.
Son histoire m'a fasciné et je l'admire énormément, autant pour sa détermination que pour sa façon d'appréhender la vie.
Un livre plein de reconnaissance et d'humilité.

mardi 15 août 2017

Panne de lecture et remise en question

La panne de lecture, ou la maladie du lecteur par excellence.

C'est à dire que pendant un temps plus ou moins long, le lecteur assidu n'a plus l'envie, ou n'arrive plus à rentrer dans un univers. 
Lassitude ? Occupation ? Problèmes personnels ?

Pour moi, c'était le book Hangover.


Le tome 3 de la Passe-Miroir : La mémoire de Babel de Christelle Dabos, est sorti début Juin. Evidemment, je me suis ruée dessus et ai tellement aimé découvrir la suite de l'histoire, replonger dans l'univers, et retrouver les personnages, qu'après l'avoir fini, à chaque fois que je commençais un nouveau roman, je ne trouvais rien d'équivalent. Je lisais 20-30 pages, me disais "oui c'est sympathique mais..." et rangeais le livre sur l'étagère parce que non, je ne m'étais pas encore remise du tome 3 de La Passe-Miroir.


J'étais incapable d'arrêter de penser et comparer chaque livre à cet univers. L'envie de lire était pourtant bien présente, mais impossible de terminer un seul livre pendant un mois et demi.


J'ai alors développé un sentiment de culpabilité : "Mais Lucie tu as une quarantaine de livres dans ta PAL tu vas bien réussir à en finir un !" "En 3 semaines de vacances tu n'as pas fini un seul bouquin, c'est nul."
Je me suis donc poussé à lire. Différents styles, différents univers, des livres qui me faisaient envie sur le moments, des livres que j'ai commencé puis reposé parce que non, je ne passais pas un bon moment, je me forçais à lire une page, un chapitre de plus et ce n'est définitivement pas la chose à faire.
Puis je me suis raisonnée. Après trois essaies, inutile de forcer d'avantage, je n'arrivais pas à me plonger dans un roman, autant laisser passer un peu de temps.


Pourquoi me mettre une telle pression quand la lecture est avant tout un plaisir ?

Certains trouveront ça ridicule, d'autres comprendrons totalement, mais j'étais triste de ne pas être capable de finir un livre.
Alors j'ai simplement fait autre chose, profité de mon temps libre autrement. Et finalement, j'ai été d'autant plus contente de finir un livre, sans me forcer, mais juste parce que j'en avais envie.

Mon sauveur ? Harry Potter. Oui. Encore et toujours Harry Potter. Que voulez-vous que je vous dise ? J'ai reprit goût à la lecture grâce à mon univers préféré, avec mes personnages préférés. Tout est reparti comme avant, et ça fait du bien.

samedi 4 mars 2017

On rajoute deux book boyfriends à la liste, désolé Charley..

Charley Davidson : Troisième tombe tout droit


Auteur:Darynda Jones
Editions: Milady
Prix: 8.20€

Résumé

"Détective privé paranormal. Sinistre faucheuse extraordinaire. Peu importe. Charley Davidson est de retour ! Et elle boit de grandes quantités de café pour rester éveillée, parce que chaque fois elle ferme les yeux, elle le voit : Reyes Farrow, le mi-humain, mi-mannequin fils de Satan. D’accord, elle a fait emprisonner Reyes pour toute l'éternité. Mais comment est-elle censée résoudre un cas de personnes disparues, traiter avec un médecin à l’ego sur-dimensionné, calmer son père grincheux, et attraper un gang de motards déterminé à assassiner, quand le fils du diable ne veut tout simplement pas renoncer à son plan de séduction... et de vengeance?"

Dans ce tome, Charley est de nouveau confronté à une enquête que l'on suit sur toute la durée du livre, avec, en parallèle, une enquête sur le fameux Reyes.
Ce schéma à « double enquête » est devenu habituel mais n'est pas du tout lassant, car à chaque tome, on commence une nouvelle enquête tout en continuant à en apprendre plus sur les personnages secondaires, mais surtout sur le gros point d'interrogation qu'est Reyes Farrow.


Mon avis


Bien que je n'ai pas ris autant qu'avec les deux premiers tomes, l'intrigue est toujours aussi haletante et j'ai eut deux gros coups de cœurs pour Reyes (quelle originalité), mais aussi pour Garett ! J'adore la constante tension qu'il y a entre Charley et lui, et les répliques cinglantes qui font toute la personnalité de Charley.
L'auteur répond à beaucoup de questions sur le passé de Reyes dans ce tome, mais on a encore beaucoup de chose à apprendre sur ce personnage !

J'ai trouvé l'enquête professionnelle un peu moins intéressante que d'habitude, mais je ne me suis pas ennuyée pour autant car l'enquête personnelle est tout aussi présente, voire plus, que le job de détective privé de Charley.
Comme je le disais plus haut, je suis toujours aussi fan de notre personnage principal féminin qu'est Charley. Sa répartie me fait toujours mourir de rire, et on apprend à la connaître de plus en plus, que ce soit avec l'intervention de ses proches ou par le point de vue interne.

Le gros plus de ce tome est, pour moi, d'avoir eut beaucoup plus d'information sur le monde fantastique inventé par Darynda Jones. En effet, on a pas mal de renseignements sur le fonctionnement du passage entre le monde des vivants et le mondes des morts, ainsi que les différentes « créatures » qui le peuplent, mais aussi sur les innombrables capacités de faucheuse de Charley.


Je ne sais pas comment écrire la drogue qu'a été cette lecture. J'ai acheté les tomes 4 et 5 à la seconde où j'ai refermé celui-ci, dès que j'ai un peu de temps, j'enchaînerai !